Haut-Karabakh : les familles des personnes disparues ont le droit de savoir

  • Les parents de cette femme sont morts, aujourd’hui elle est seule et parle de son frère disparu avec plus de désespoir que jamais.
    CC BY-NC-ND / CICR / M. Kokic
  • Une proche d'une personne disparue apprend le tissage dans un atelier soutenu par le CICR.
    CC BY-NC-ND / CICR / A. Kachotyan
  • Une psychologue d'une ONG qui travaille avec le CICR rend visite à la mère alitée d'une personne disparue.
    CC BY-NC-ND / CICR / M. Kokic
  • La femme d'une personne disparue et son petit-fils arrosent un arbre planté en mémoire de leur mari et grand-père disparu.
    CC BY-NC-ND / CICR / H. Galstyan
  • Les familles de personnes disparues se rassemblent pour commémorer leurs bien-aimés.
    CC BY-NC-ND / CICR / Z. Burduli
  • Bon nombre des personnes disparues étaient des jeunes hommes au moment de leur disparition, et ils subvenaient aux besoins de leurs familles. Le CICR soutient les familles qui ont des difficultés économiques.
    CC BY-NC-ND / CICR / A. Karamyan
  • Le CICR visite les familles des personnes disparues pour savoir ce dont elles ont besoin, sur le plan tant social que psychologique.
    CC BY-NC-ND / CICR / M. Kokic
  • La mère de deux personnes disparues fournit des informations sur les membres de la famille qui pourraient donner des échantillons biologiques pour aider à procéder aux futures identifications.
    CC BY-NC-ND / CICR / Z. Burduli
  • Le CICR et les autorités recueillent conjointement des échantillons biologiques auprès des familles de personnes disparues et s’assurent que les données sont préservées pour de futures identifications.
    CC BY-NC-ND / CICR / Z. Burduli
  • Une fois qu’une famille a présenté une demande de recherche d’un proche disparu, le CICR lui rend visite pour recueillir des informations détaillées sur la personne disparue. L'information comprend les caractéristiques physiques de la personne disparue, les circonstances de sa disparition, les personnes qui l’ont vue en dernier, etc.
    CC BY-NC-ND / CICR / M. Kokic
  • Le CICR maintient une relation de travail étroite avec les commissions de l'État pour les personnes disparues, offrant ses services en tant qu'intermédiaire neutre pour échanger des informations et élucider le sort des personnes portées disparues depuis le conflit.
    CC BY-NC-ND / CICR / Z. Burduli
  • La femme et la sœur de personnes portées disparues depuis le conflit décorent un lieu consacré à la mémoire des personnes disparues.
    CC BY-NC-ND / CICR / J. Powell
15 décembre 2015

Plus de 20 ans après la signature de l'accord de cessez-le-feu de 1994 concernant le conflit du Haut-Karabakh, les conséquences humanitaires se font encore sentir aujourd'hui. Quelque 4 500 Azerbaïdjanais et Arméniens sont portés disparus à la suite de ce conflit armé. Les familles souffrent, tant sur le plan émotionnel qu'économique. Elles ne savent toujours pas ce qu'il est advenu de leurs proches disparus et continuent de vivre entre espoir et désespoir.

Le CICR aide les autorités à élucider le sort des personnes disparues et à s'acquitter de leur obligation légale de fournir des informations aux familles.

La première étape consiste à recueillir des données sur chaque personne disparue enregistrée par la famille, qui sont traitées par les commissions sur les prisonniers de guerre, les otages et les personnes disparues. En parallèle, des échantillons biologiques sont prélevés auprès des familles dans l'espoir que ces échantillons puissent aider à identifier les restes trouvés lors de futures exhumations.

Le CICR a récemment soumis aux parties sa liste de toutes les personnes portées disparues en relation avec le conflit du Haut-Karabakh, et leur a demandé de faire tout leur possible pour clarifier le sort de ces personnes disparues.