Les voix de la guerre 2016
Dans le cadre de l'enquête « Les voix de la guerre », plus de 17 000 personnes de 16 pays ont été interrogées entre juin et septembre 2016 sur une série de thèmes liés à la guerre. Si certains résultats se sont révélés encourageants, d'autres sont plus alarmants.
Nous avons demandé aux personnes vivant dans des pays en proie à un conflit si elles pensaient que les lois de la guerre étaient importantes. C'est le cas. Plus de deux tiers des personnes vivant dans ces pays, ainsi que celles vivant en Suisse et dans les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, estiment qu'il est important d'imposer des limites à la manière de conduire les hostilités. Près de la moitié des sondés vivant dans des pays touchés par un conflit armé pensent que les Conventions de Genève permettent de limiter les horreurs de la guerre. L'étude révèle aussi un certain fatalisme, de plus en plus de gens considérant les pertes civiles comme une conséquence inévitable de la guerre.
On constate un décalage entre le positionnement de l'opinion publique et la pratique des États et des groupes armés. Ainsi, les violations des lois de la guerre – telles que les attaques contre les civils, les travailleurs humanitaires et les hôpitaux – persistent, alors que les résultats de l'enquête montrent clairement que la majorité de la population sait que ces pratiques sont inacceptables et que les civils comme les personnels de santé et les structures médicales doivent être protégés.
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Pour en savoir plus :
- Plus d'informations sur l'enquête "Les voix de la guerre"
- Sept témoignages sur les voix de la guerre
- Mon expérience de la guerre, par Giles Duley, photojournaliste
- Soutien fort aux Conventions de Genève mais tolérance accrue à l'égard de la torture, communiqué de presse
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